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Voir également les commentaires des Groupes de Lectio divina 2009-2010 sur ce chapitre |
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A . “- Toute la Bible met en tête la vision d’un Dieu qui crée". C.V. " - Oui, en effet, toute la "Création" est résumée dans ce premier chapitre . Elle est racontée dans un passé-futur-présent toujours actif. Elle est mise dans “le voir” d'Elohim et le nôtre. "Créer " (bara en hébreu) semble aussi vouloir dire : séparer en deux , couper. UN/UNE.... Ceci renvoie d'abord au fait qu'Elohim , qui est un Nom pluriel , est Sujet du premier verbe employé "bara" : créer, qui lui est au singulier . Une anomalie apparente qui en dit long. Par sa Parole Elohim "crée" six : six jours , mais toujours en dualitude.. Apparaît alors le chiffre 12 sous-jaccent. Sa Parole, linéaire , extériorise en miroir latéralement et en trois dimensions.
- Si au début des Ciels il n'est rien dit , la Terre "était" " TOHU VABOHU : un redoublement : une structure et un fonctionnement . - Au verset 3 , il a d'abord suffi qu'Elohim crie, nomme, que cela est vu immédiatement : LUMIERE est là . Je donne de l'importance à la formule même . -"Quel bien "! Dans la Bible Dieu UN ( Ehad) semble être l'EPOUX. - Si "toute la Bible met en tête la vision d'un Dieu qui crée" elle met aussi " EN TÊTE" la vision d'un Dieu -Epoux, qui unit. -Et qui sépare la lumière de la ténèbre, l'obscurité, nommée au verset 2. Le jour "Un" (Yom éhad), le "Jour Divin" est là :
- Le mot "éh'ad " signifie " réunir, assembler, unir” , et aussi “se distinguer". Ceci fait apparaître deux notions : union / élection . Jésus, le Christ, n'a-t-il pas dit en Mat 22, 14 : "beaucoup en effet sont appelés, peu sont élus " ? La notion d'union est moins évidente que la notion de séparation , qui, elle, est bien visible, dans tout ce premier chapitre et dans toute la vie : jour/nuit; masculin /féminin ; sec/humide - De plus Elohim garde l'intention toujours actuelle, inclue au verset 26 : " Nous ferons , que nous fassions "Adam", sans article, en image de "Nous," comme ressemblance de Nous." Apparaît donc aussi dans ce chapitre à côté du verbe "créer" le verbe "faire" ( asah) . Dieu est UN, Dieu crée , Dieu coupe , Dieu unit . - Dieu s’est révélé à Moîse en disant : "Je serai Celui qui sera”, ou, “Je suis Celui qui est “, ou “ Je suis qui Je suis " Dans le dernier livre de la Bible ( Apokalypse) Il se définit : "Je suis le Alpha et l' Oméga ". Dieu est l’origine ou le début et la marque ou le signe ou la Face est Dieu . Si l'Epoux est au début , l'Epoux est aussi dans la fin. Dans cette fin je vois la résurrection, le Ressuscité , les Ressuscités .
- En hébreu les lettres sont aussi les chiffres, trames de la symbolique Biblique . Les mots aussi ont un poids numérique, arithmologique. Le fait que deux mots ont le même poids est très significatif : ils ont le même nombre, la même énergie, la même puissance. - Le tout premier mot de la Bible est Béréchit . En hébreu il est écrit en 6 lettres ; prononcé , parlé , il en contient 7 . Il y a bien 6 jours dans le chapitre I , comme dans la semaine, et un septième , notre dimanche chrétien , qui, lui, est décrit dans le second chapitre de Genèse . Les deux chapitres forment une unité totale: ils sont inséparables . Créer et Faire sont une dualitude, ils forment une totale unité Un Tohu waBohu : Une première instance : Tohu , une sous-unité , une plénitude relative, et une seconde, Bohu , reliées par le waw, qui veut dire "et" . C'est un redoublement. Le Bohu se construit sur le Tohu . - La toute première lettre de la Bible n'est pas la première lettre de l'alphabet hébreu mais la seconde : bet, beit, baith , qui vaut deux et veut dire aussi : maison. Toute la Création est le palais , la résidence d'Aleph. D'emblée "l' unité" sous "dualitude" apparaît .La maison est réception, féminine , l'une , et fécondée, peut engendrer, multiplier. De plus tout y est deux : jour/nuit; masculin/féminin, femme/homme ....
- Aleph, première lettre de l'alpha-bet, (.... gimel dalet ....notre abcd....) désigne "le chef", vaut 1, Ce chiffre 1 est dit au masculin : eh'ad ( ah'at , une, étant le mot féminin de Un : l'énumération en hébreu se faisant au féminin ). - Le six en hébreu est la lettre waw ,qui, employée seule, signifie "conjonction". Mais le mot signifie "clou ", crochet, l'homme. - Et c'est bien dans la seconde parole du 6° jour, ( verset 26, coïncidence?: poids numérique du Nom YHWH, qui apparaît seulement en chapitre 2 ) où Elohim dit : " Nous ferons, que nous fassions Adam en image de Nous , à la ressemblance de Nous ", qu' apparaît clairement la seconde action en intention. , en projet d'Elohim , concernant l'humain, le adam mâle et femelle. : le verbe "faire" : asah. Est ici encore annoncé le Bohu, le chapitre 2. Il sera pour l'humain redoublement vertical : La montée vers la Lumière .
- Après avoir annoncé l'intention en verset 26 , qui est le but de la création : ADAM, le verset 27 revient à la première instance , le Tohu , la mise en place de la structure, qui fonctionne : " Elohim crée ( bara) le Adam à sa réplique , à la réplique d'Elohim Il "le" crée ; mâle et femelle , Il "les" crée” . Les deux sont donc crées, mis en place, en même temps, de valeur égale , mais de signe opposé, contraire , sexué .
. Ne faut-il pas un positif et un négatif de la même nature mais de signe opposé pour que la lumière soit ? Ainsi en est-il de l’ampoule électrique. - Les mots homme et femme n' apparaissent pas ici , seulement mâle et femelle ou masculin/féminin . - Parfois ce verset est traduit : " Elohim créa Adam à son image ; c'est à l'image d'Elohim qu'il le créa ; mâle et femelle furent crées à la fois."
- N'apparaît pas non plus ici pour Adam le mot "espèce", réservé aux végétaux et aux animaux. - Le faire par Elohim de l'Adam à la ressemblance n'apparaît pas dans le chapitre 1 : il le sera en chapitre 2. En chapitre 1 apparaît seulement la création de l’image.
- Dans ce premier chapitre Elohim met en place dans son voir, Il dit , il crie, et voit la Lumière. Il crée six jours toute la structure évolutive , qui "marche": elle "fonctionne" . En même temps qu’Elohim met en place une création “successive”( évolutive, comme l'a défini justement Darwin), il l’a fait fonctionner et il la fait fonctionner .Toute la création est épousée, structurée et elle vit. Elle est mise sur le rail , prononciation du mot qui signifie "vie".
- Nulle part n’apparaît le mot "ra" qui signifie mauvais, mal, adversaire. - En final après l'apparition d'Adam masculin/féminin voici le "très Tov " Ce mot Tov mehod exprime plus qu'un contentement de Dieu : la Vie est donnée et est dans les mains d'Elohim . Mais la Bible en un psaume et dans la bouche de Jésus dit bien : "Vous êtes des Elohim " . Ce statut est donné d'office , il n'est pas à conquérir.
- Les deux Adams mâle et femelle de la deuxième partie du 6° jour sont en état de Tohu , Ils récapitulent toute la création , sont crées à l'image d'Elohim : doués de la capacité de "parler", de conscience, de mémoire. Le cerveau est d’ailleurs structuré en 6 (waw) couches et 10 (yod) strates, sur deux hémisphères en miroir mais non superposables fonctionellement . L'aire du langage se trouve sur une seule face, qui est commandante, directrice, dominante. Ce "don de parler ", (est-ce que l'on s'en émerveille assez ?) les différencie de tout le reste de la Création . Il est “au top”. Une perfection est atteinte à la fin du sixième jour. La réplique , l'image , l'icône est bien là ! Oui, Elohim peut ad-mirer, con-templer . Il voit la valeur des humains. Le lieu de l'Esprit n'est-il pas le Temple ?
- Quel capital pour l'humain que sa tête . Prendre sa tête en mains. Il est bon d'aller voir ce que la science d'aujourd'hui nous dit du cerveau dans sa structure et son fonctionnement . L'analogie, la cooptation, avec ce premier chapitre de Genèse est époustouflante . La science vient corroborer ce qui a été su et écrit "in illo tempore" dans ce premier chapitre. - Cependant dans ce chapitre 1'humain n'a pas encore pris la parole .
- J'aime bien la traduction d'André Chouraqui du premier mot de la Bible Béréchit : " ENTÊTE ". N'est-ce pas que les Ciels et la Terre sont crées en forme de Tête, comme notre tête en est le modèle réduit ?
- Il serait bon de revenir sur ce mot BERECHIT extrêmement riche, aussi à la lumière scientifique !
- Le 4° Evangile commence en grec par " en archè " . Il nous éclaire . Ce mot "archè" signifie en français : commencement, principe, origine, source , fondement, cause première, droit de commander, pouvoir, autorité, domination, souveraineté , charge, magistrature, Empire, Etat, gouvernement, archétype...
Cela nous renvoie bien aux deux premiers chapitres de Genèse.
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Sur GENÈSE 1, " en vrac, ces petites phrases," de quelqu'un qui a désiré rester anonyme. “- Toute la Bible met en tête la vision d’un Dieu qui crée. Il ne détruit pas, il construit. Il fait preuve d’intelligence, d’imagination, d’un grand sens de l’organisation. - Sans Dieu, tout resterait informe, vide de sens, privé de but. - Quand Dieu intervient, il agit avec efficacité et comme sans se fatiguer. - J’aime bien cette autre traduction de la première ligne de la Bible: Quand Dieu commença de créer le ciel et la terre , la terre était....” Cette traduction nous invite à imaginer que ciel et terre existent, mais qu’ils ne fonctionnent pas: ils sont tohu bohu, ils vont à hue et à dia. Dans cette perspective, créer n’est pas d’abord fabriquer mais penser, distinguer, mettre en perspective, séparer ce qui ne doit pas rester magma en fusion mais devenir distinct et entrer en relation pour que puisse exister une multitude de réalités nouvelles.
- Première intervention: séparer lumière et obscurité, nommer ce qui fait jour et ce qui fait nuit. Bonne chose. - Seconde intervention: séparer deux masses d’eaux,celle d’en-bas et celle d’en-haut. - Troisième intervention: séparer les eaux d’en bas de tout le sec, océans et continents.Ce qui permet au sec de produire végétation et arbres. Bonne chose, bon résultat. Dieu apprécie. - Quatrième intervention: séparer les jours et les nuits, les saisons et le temps, la lumière du jour venant du soleil et celle de la nuit, venant de la lune et des étoiles. Après un soir et un matin, voici le quatrième jour. Bonne chose. - Séparer ce qui vit dans l’eau et ce qui vit hors de l’eau. Dieu les bénit tous. Bonne chose que cette cinquième intervention. - Et ce qui vit sur terre ? -Distinguer entre les animaux vivant sur terre, les grands et les petits, les sauvages et les domestiques. Bonne chose que voilà. -Mais : “et l’humain dans tout cela,”. Nous y voilà. Dieu pense, va jusqu’au bout de ses capacités créatrices: “Faisons les êtres humains; qu’ils soient comme une image de nous, une image vraiment ressemblante!” Voici du pluriel en Dieu:”faisons...à notre image”. Et un second pluriel qui distingue le divin et l’humain, en montrant les liens capables de les unir. Ni les astres, ni les éléments, ni même les autres vivants qui existent déjà ne portent l’image divine. Leurs “valeurs” ne sont pas les mêmes. Troisième pluriel: entre les humains, voici le masculin et le féminin. Autre distinction, autre séparation, autre capacité de relation. Que Dieu bénit largement, dont il désire multiplication. En leur donnant mission, masculin et féminin ensemble, de conduire, de diriger, de développer, de distinguer et de faire marcher dans l’harmonie tout ce qui existe sur terre. Et, cette fois encore, “ceci se réalisa”. Et Dieu vit alors que tout ce qu’il avait fait était une très bonne chose. Ce fut sa sixième intervention. Celle qui mettait l’histoire sur ses rails, et l’homme en haut de toutes choses terrestres, en sa qualité d’icône de Dieu, d’image de lui. Tous les humains avaient carte libre pour devenir ressemblance de Dieu. - Dieu pouvait être satisfait. Tout pouvait réussir au ciel et sur terre, notamment chez les humains. L’essentiel était en place. Dieu pouvait maintenant admirer, se réjouir, vivre l’histoire entière comme un septième jour: celui de la joie, de la fin des travaux de création pour s’adonner aux joies de l’admiration. Repos de l’ordonnateur, satisfaction du créateur.
- Six jours pour agir, et le septième pour admirer. - J’aime bien tout ce qui suggère ce premier chapitre de la Bible. - On y trouve une lumière sur toutes choses et d’abord sur l’être humain, sur les rythmes du temps et de la vie, sur ce qui est bon et ce qui est au sommet du bon. - Vivre et créer, voici le bonheur. Apprécier et entrer en relation, voilà l’oeuvre que Dieu aime. - Où est le mal, en tout cela? - Tout confondre, vivre en pessimiste, refuser de penser, ne jamais créer, ne rien multiplier, mélanger le bien et le mal, déprécier ce qui est beau, préférer ce qui est vil, détruire la vie au lieu de lui donner toutes ses chances. - Décidément, avec son allure de texte apparemment naïf à réserver aux naïfs, cette première page de la Bible en dit très long sur ce que nous sommes et ce que nous devrions être, nous, les gardiens de la planète, nous, les icônes de Dieu, nous, hommes et femmes reflétant le divin, rendant visible ce qui est divin.” |
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De CLAUDE :
" Un mot simplement à propos de EHAD. C'est le nom de Dieu qui fonde le monothéisme biblique. Le Chema Israël le répète en ce sens.
Les traductions françaises le sautent dans le récit de la Création. Pourtant il est bien présent après la séparation des eaux... Les eaux d'en bas sont appelées à s'unir "bemaqom ehad" : en un lieu "UN". Le verbe est au hiphil, c'est un factitif... Que sont ces eaux qui sont appelées à s'unir en un "maqom" EHAD (en Dieu ! ?) N'est-ce pas toutes les "humanités" de notre planète... Alors ces "eaux" d'humanité acquièrent la solidité de l'amour, et la vie, la vraie, peut jaillir en notre terre." |
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C.V. - " Merci , Claude .
1° Si le Nom Divin "EHAD " apparaît la première fois en verset 5 du ch. 1 de Genèse: " YOM EHAD" Jour Un , c'est bien en Dt. 6,4 que nous pouvons lire " Ecoute, Israël, YHWH, notre Elohim, YHWH UN " - J'entends en écho le discernement de Thômas en Jean,20, 28 : " Le YH de moi et le El de moi " Tant d'allélu-YAH ! - Les mots EHAD (Un) et "AHAVAH " ( Amour) valent chacun 13 et ensemble 26 : le poids numérologique de YHWH ! Le Nom divin YHWH est donc en même temps "Unité" et "Amour" . -Et le mot kabod , GLOIRE , vaut 26 comme YHWH - Et le texte du Deutéronome continue : " et tu aimeras YHWH, ton Elohim , de tout ton coeur, de tout ton être, de toute ton intensité. Ces paroles que je vous ordonne moi-même aujourd'hui seront sur ton coeur. Inculque-les à tes fils, parle d'elles, en habitant ta maison, en allant sur la route, en te couchant, en te levant . Attache-les en signe sur ta main. Elles seront en diadème entre tes yeux. Ecris-les sur les montants de ta maison et sur tes portes . " - Si nous entendons ces paroles et qu'elles habitent notre coeur , nous centrons notre écoute sur elles . nous les "inférons," intégrons. Le SENS est premier et donné . Il se trouve résumé en ces deux premiers chapitres de Genèse. Ils sont les arché-types de toute la Bible. Jésus nous dit que c'est le premier et le plus grand commandement.
-Notre intériorité alors est à la commande de l'autre face de notre cerveau ,qui elle extériorise par notre corps , par nos actes de la vie, notre comportement. Cher Claude, j'essaye de comprendre l'Univers et la symbolique biblique aussi à partir de la structure et le fonctionnement de notre cerveau . Toute ma reconnaissance va également vers les Scientifiques et leurs découvertes. N'est-ce pas notre cerveau , notre tête , qui contient le don de parler , le soleil? La zone de phonation , qui a , selon la science d'aujourd'hui , deux fonctions : inférer ( intégrer, engrammer ) et parler, se trouve sur "un côté" du cerveau :l' Ehad !!! Sur son vis-à-vis, il y une zone de réception, comme la lune, qui est éclairée par le soleil . Un côté "sait" , l'autre "fait ".
2° Et nous voilà arrivés à la première instance du 3° jour : à " EL MAQOM EHAD" : vers lieu un . Ces trois mots signifient trois Noms divins : El / Dieu est la contraction d'Elohim , un singulier mais aussi " vers" . Maqom / place, Lieu et Ehad /Un . -Ces versets me font drôlement penser au Baptême , au Mariage et à la Réssurection ! Quel troisième Jour dans l'instance Tohu. Un autre troisième jour apparaîtra en instance Bohu , celui de l'esprit . Ne faut -il pas naître et d'eau et d'esprit ? |
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LA RENCONTRE DU MYSTÈRE DU CHRIST ET DE LA SCIENCE.
Benoît XVI, a évoqué avec franchise le temps où l'Église rejetait des théories scientifiques alors passibles de la peine de mort. Mais aujourd'hui, elle reconnaît la profonde unité entre la foi et les découvertes scientifiques.
Dans un discours qui aborde le mystère de Dieu créateur et de sa découverte au travers des richesses de la science, le pape n'a pas hésité à aborder les questions des difficiles rapports de la science et de la foi, en recevant le vendredi 10 février, les participants à l'Assemblée plénière de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Pour cela il a été au centre de la vérité scientifique et au coeur de la foi, faisant remarquer que le centre de la vérité est en Jésus-Christ et c'est pourquoi l'Eglise et évêques en particulier ont le devoir de le rappeler.
..."Le désir de la vérité appartient à la nature même de l'homme et tout le créé est une immense invitation à chercher quelle est la réponse à son attente qui est en toute recherche. La Vérité de la Révélation chrétienne, qui se trouve en Jésus de Nazareth, permet à chacun d'accueillir le mystère de sa propre vie."... "Sans cette centralité de la vérité de la foi, le tissu de la vie ecclésiale perd sa vivacité originale, et l’on tombe dans un activisme stérile ou tout se réduit à des préoccupations politico-mondaines". Si la vérité de la foi est au centre de la vie chrétienne, l'existence "est ravivée par un amour qui ne connaît ni fin ni limite". ... "Jésus-Christ est la vérité faite personne, qui attire le monde à lui. La lumière qu'il dégage est la splendeur de la vérité. Toute autre vérité n'est qu'un fragment de la vérité qu'il est et qui s'y rattache. Jésus -a poursuivi le Saint-Père- est l'étoile de la liberté de l'humanité qui, sans lui, perd son orientation. Sans connaissance de la vérité la liberté est dénaturée, elle s'isole et se réduit à un arbitraire stérile". Puis le pape a rappelé que le Christ "attire à lui le cÏur de tout homme, le dilate et le comble de joie". Cette joie libère l'âme "des angoisses de l'égoïsme qu'elle rend capable d'un amour authentique".
Au 20ème siècle, a-t-il dit également, "les progrès de la science ont parfois été tellement rapides qu'il a été difficile de déterminer comment ils pouvaient être compatibles avec les vérités révélées par Dieu sur l'homme et sur le monde", à tel point que certaines affirmations scientifiques "ont été opposées à ces vérités". "Cela a pu provoquer une certaine confusion parmi les fidèles et constituer une difficulté pour la proclamation et la réception de l'Evangile". Il est vrai que l'Eglise catholique a rejeté pendant des siècles les théories scientifiques qui mettaient en cause la vision religieuse de la création de l'univers, et leurs défenseurs étaient passibles de la peine de mort lors de procès instruits par la Sainte Inquisition. Les propos du pape évoque cette période, mais aussi la volonté de l'Église qui aujourd'hui se démarque des courants fondamentalistes chrétiens qui, par exemple, voudraient interdire d'enseignement les théories de Darwin sur l'évolution des espèces.
..."Le dialogue entre foi et raison, religion et science, permet de montrer à l'homme contemporain de manière plus efficace et convaincante le caractère raisonnable de la foi en Dieu, et que c'est en Jésus-Christ que réside l'accomplissement définitif de toute aspiration humaine. Un sérieux effort d'évangélisation ne saurait donc ignorer les questions que posent les plus récentes découvertes scientifiques ou philosophiques".
Les chrétiens ne devaient "pas avoir peur d'affronter ce défi: Jésus Christ est le seigneur de toute la création et de toute l'histoire (...) l'étoile polaire de la liberté humaine". Benoît XVI a conclu en rappelant que le "service rendu à la plénitude de la foi est un service à la vérité, et donc à la joie qui vient du fond du cÏur... Sous cet aspect, le ministère doctrinal peut être à juste titre défini comme pastoral. C'est un service rendu à la parfaite diffusion de la lumière de la foi qu'est Dieu dans ce monde". (source : Service de presse du Vatican-VIS) |
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